Un système opérationnel
pour gérer toutes les pluies,
même les plus extrêmes

Le caractère unitaire du réseau d'assainissement entre le centre de Marseille et l'émissaire de Cortiou représente un enjeu fort pour la gestion globale du système d'assainissement. Lors d'intempéries qui s'abattent sur la ville, les flux d'eaux usées et pluviales acheminés vers la station augmentent significativement et atteignent des volumes que Géolide ne peut plus absorber du fait de sa capacité de traitement quotidienne maximale de 325 500 m³ d'eaux.

  

M3 d'eaux traités par jour au maximum

Le réchauffement climatique multiplie les épisodes de pluies méditerranéens violents

S'il est impossible de se doter d'installations permettant de capter et traiter des eaux pluviales consécutives à des conditions climatiques exceptionnelles, il est fondamental de se doter de moyens efficaces pour anticiper et gérer la perspective de crues torrentielles des cours d'eau, du ruissellement des pluies sur les sols imperméabilisés et des inondations qui en découlent. Parce qu'elles sont une menace pour la population et les biens mais aussi pour la santé du littoral.

Marseille doit se prémunir des inondations

Si la survenance d'un orage suscite des inquiétudes, SERAMM l'aborde avec maîtrise grâce à son système de gestion dynamique en temps réel des eaux pluviales, piloté depuis son centre de supervision le Ph@re. Constamment agrémenté de nouvelles technologies, le modèle de pilotage du SERAMM permet de prévoir les volumes d'eaux potentiels qui vont tomber sur la ville ou une partie du territoire, de modéliser l'arrivée des flux et de les diriger vers les réseaux afin d'exploiter au plus juste les capacités de stockage des 36 bassins de rétention et d'empêcher la saturation des ouvrages.

Comment ça marche ?Aquadvanced : une solution temps réel composée de 3 modules
pour suivre en continu le système d'assainissement




Anticiper
Les prévisions météorologiques permettent d'appréhender les intempéries, leur intensité et leur durée.

Modéliser
La quantité de pluie attendue est traduite en débit dans les réseaux pour optimiser la performance de la station d'épuration et anticiper les risques de dispersion des rejets en mer.

Piloter
Un cockpit de supervision des ouvrages déclenche les interventions nécessaires.

Les ouvrages pour limiter l'impact des
épisodes pluvieux sur le territoire, les plages
et le Parc National des Calanques

Le bassin Ganay, une cathédrale de béton pour stocker les surplus d'eaux usées et pluviales

La récurrence passée des événements climatiques a nécessité la construction du bassin de rétention Ganay, d'une capacité de 50 000 m³, afin d'absorber de façon transitoire les surplus d'eaux dans l'attente de leur traitement par la station et d'éviter ainsi le rejet en mer d'1 million de m³ d'eaux non épurées par an. 50 millions d'euros ont été investis dans cet ouvrage désormais intégré dans la supervision « technologique » du Ph@re.
     

de m3 d'eaux non déversés en mer
Comment ça marche ?Zoom sur le fonctionnement
du bassin de rétention
La vanne barrage de l'Huveaune pour protéger les plages
des pollutions charriées par le fleuve


SERAMM gère la vanne barrage installée sur l'Huveaune pour ajuster au mieux l'écoulement des eaux et filtrer les déchets. Cette infrastructure détourne les eaux de pluie jusqu'à 30 m³/s de débit vers la calanque de Cortiou et protège ainsi les plages. Après des orages violents, la vanne s'abaisse pour protéger la ville des inondations. L'Huveaune reprend ainsi son cours naturel et entraîne sur son passage sa pollution endémique et les déchets flottants, qui se déversent sur les plages, avec pour conséquence des interdictions de baignade.
Comment ça marche ?Zoom sur les pollutions endémiques
de l'Huveaune

Les eaux pluviales,
quelles conséquences pour nos plages ?




de taux d'ouverture des plages de Marseille durant la saison estivale.
Lors des épisodes pluvieux les eaux de ruissellement finissent leur parcours en mer, et charrient sur leur passage des pollutions. SERAMM a enrichi ses outils d'analyse pour évaluer la qualité des eaux de baignade et alerter les collectivités sur la décison d'ouverture et l'accès aux plages.

Causes de fermetures des plages

  • 82%Épisodes pluvieux
  • 12%Propreté des rues
  • 4%Causes inconnues
  • 2%Exploitation réseaux

une gestion dynamique
pour un territoire protégé